Étape 2

E2

la sérotonine

La maitrise de le mécanisme de la récompense

La Méditation du Refuge

Revitalisation du tonus psychologique et du Microbiote intestinal

 

  • comprendre comment fonctionne la mécanique de la récompense : faire une action pour recevoir quelque chose 
  • le Devenir
  • l’Unité corporelle 
  • les trois aspects de la  conscience 
  • Maitriser la mécanique de la récompense – Le Refuge
  • La méditation Cunshen
  • Développer le discernement des 3 manifestations de la conscience : le Rien Faire, la Globalité et le Jeu 
  • La respiration profonde, le soupir et la hyper-inspiration
  • Observer son souffle sans intervenir 
  • Apprendre a bouger les coudes  au rythme de la respiration
  • La respiration “S” – exercice préparatoire pour l’activation de la Glande Pinéale 
  • Le “Dauphin” mouvement elliptique de Tai Chi pour préparer l’activation (semaine 7) des astrocytes

Comprendre la mécanique de l’esprit capable d’agir concrètement sur l’accord physique, psychique, émotionnel, nous rend autonomes !!
Saisir donc ce trésor qui permet à nous maintenir en équilibre dynamique au quotidien !

Notre séance (37')

En fonction du temps disponible, nous allons reprendre les respirations amples à partir du soupir, que nous avons effectué la séance de la semaine passée. Voici le lien vidéo

“Je focalise mon attention maintenant sur mon expiration, et … je laisse vivre librement mon Soupir

 … naturellement à présent j’observe le massage que le soupir crée dans mon corps à chaque mouvement“

Maitriser la mécanique de la récompense

On se pose confortablement

L’impossible demande

Demander (mentalement) au corps et aux sens ce que le mental ne peut pas faire : entrer en contact direct (sans analyse mentale) avec la réalité, avec tous les sens et l’aptitude corporelle parfaitement disponible.

Le méditation Cunshen

Un RDV en profondeur avec soi-même. La racine de tout le processus RG_10S

  • Traverser le mot
  • Accepter la globalité (le grand flux d’informations qui arrivent en eh temps)
  • Maintenir la qualité d’observation grâce à l’état charger pour jouer“ … suite
  • Et pour profiter pleinement de la fraicheur de la rencontre avec la réalité on se donne le droit d’exister sans aucune condition.

Accompagner se qui se présente dans l’instant avec une attitude d’un apprenti curieux et passionnée.

  • Sourire intérieur et “prendre en cours de route” la respiration et les étirements.
  • Un suivi sans aucune négation, ni projection, juste apprentissage.  

Revenir a soi prend chaque fois un chemin diffèrent.

Pas d’effort , pas de volonté 

  • Respirations profondes 
  • Observer les respirations sans intervenir
  • Laisser les coudes suivre les mouvement de la respiration

L’inspiration 5 étoiles est inspiration spontanée qui arrive comme tremplin pour apporter l’élan suffisant à un soupir profond de soulagement, d’une prise de décision ou d’un bâillement… suite 1, 2, 3). Le soupir qui suit est l’acte physiologique qui permet la libération de la sérotonine et le démarrage de l’action (le lancement de l’acétylcholine) à partir du Nerf Vague.

Nous apprenons à accompagner ce phénomène physiologique, au moment son manifestation de manière à amplifier la décharge en sérotonine. De reconnaitre son effet et de vérifier pour être sûr de la viridité de notre processus…Pas de performance sportive … Le sourire intérieur d’insouciance

Cycle des 8 respirations profondes

avec ses apnées naturelles :

  • L’inspiration 5 étoiles jusqu’à l’apnée haute
  • L’expiration soupir jusqu’à l’apnée basse

Utilisant les 3 aspects de la conscience : 

  • ·      Le Rien Faire : le droit d’Exister  profiter de la fraicheur du contact
  • ·      La Globalité : Observer et accepter  profiter de la compréhension de la cohérence 
  • ·      L’attitude d’un Chat joueur : profiter de l’éveil des sens et du corps.

Médit allongée 

  • Le Devenir 
  • L’Unité 
  • Dilater les 4 Cœurs  grande disponibilité corporelle  les 3 aspects de la conscience librement
  • Tout relâcher 
  • Observer en conscience la respiration / ou du corps 

Respirations assis et debout 

Laisser les coudes suivre le rythme respiratoire imposée par les poumons

Questions - reponses

Je noté mes impressions (5 minutes par ci par la). 

Au quotidien de cette semaine

Observer pleinement (méditation fonctionnelle) la mécanique du désir. Comment le désir née de la peur et comment la peur engendre le désir. C’est la Dopamine qui œuvre a ceci. C’est ni bon ni mauvais. Nous allons le comprendre pleinement avec tous nos sens ouverts, sans jugement, dans un entraînement quotidien, de manière à s’imprégner pleinement de ce fait.

Pourquoi ?

  • Par se que un grand nombre de désirs nous projettent en dehors de nos besoins profonds et constructifs.
  • Par se que c’est par la nous pouvons lâcher une grande partie de nos conditionnements.
  • En comprenant cette mécanique nous aurions les outils nécessaires pour prévenir et accompagner aussi bien nous que ceux de notre entourage.
  • En toute simplicité pratiquons tous les jours la méditation de la double observation de manière à s’imprégner profondément. C’est le bios de cette imprégnation qui va apporter la consistance et la force nécessaire pour que les habitudes et les peurs crées par le mental puisse sécher comme les feuilles mortes d’un arbre dans une belle jour d’automne.

Juste quelques minutes par jour jouer avec notre capacité de produire de la chaleur (la thermogenèse) au contact avec le froid : 

le contact avec le froid

  • Je pose mes mains, mes pieds et surtout mon visage dans l’eau froide.  
  • une fois sorti(e), j’observe avec attention comment mon corps commence à chauffer 
  • quand mon corps a est chaud je reprend le contact avec l’eau froide une deuxième fois. 

On prend contact avec l’eau froide pour réactiver notre feu interne et non pas pour une quelconque performance… 

Les ondulations du “Dauphin“ et “Tirer d’un fil”

Outils

Chacun pioche et fait comme bon lui semble

Notions

Je choisis un lieu où je ne vais pas être dérangé.

Je commence par une méditation qui agit directement sur ma perception du corps et des sens. Mon mental retrouvera un nouveau regard … et un nouvel équilibre.

D’abord        pour que la méditation puisse avoir un impact réel sur mon corps et sur mes sens,

je dois réaliser que    

le mot n’est qu’une représentation de la réalité ;

et que la réalité est bien plus complexe. 

Un arbre est bien plus complexe que le mot “arbre”

Cette méditation me met en contact direct avec la réalité, et pour cela j’ai besoin de tous mes sens éveillés, ouverts …   Tout mon être est accordé avec l’instant, plus précisément, avec chaque micro instant.

Dans la méditation je deviens un surfeur qui glisse sur les vagues   de chaque micro-instant.

C’est un équilibre en mouvement où toute activité mentale est occupée dans l’acte de la pleine observation  

Sa sera pas un effort, mais plutôt un appel … une invitation à entrer en relation vraie, avec la réalité

Mais avant de commencer cette méditation j’ai besoin d’assimiler 3 piliers,

appelés par les anciens maitres taoïstes les trois bourgeons de la Pratique.

L’attitude joueuse d’un bébé chat, ou Je charge pour jouer

A présent, dans une attitude joueuse, je me mets en condition …  un court échauffement libre … Étirements, massages  et quelques mouvement rapides

J’éveille entièrement tout mon corps … et mes sens … 

Ce n’est pas une attitude sportive, je ne me défoule pas, mais c’est une attitude animale …  Comme un félin qui charge pour jouer … 

 

Chacun de mes mouvements devient fluide et unitaire

 

 

A présent je secoue tout mon corps … librement … je secoue, j’étire et je me masse de manière à éveiller tout en moi,

dans une attitude joyeuse

… je me prépare pleinement pour jouer avec tout mon corps, et avec tous mes sens

Si quelque chose résiste en moi, spontanément je me masse, j’étire, je secoue, je respire

Massez, étirez, secouez !   Librement  … Se rendre Prêt à charger

comme si

dans quelques instants je devrais faire une acrobatie, un saut, ou une cascade avec une grande vitesse

Le corps en éveil …  ma réactivité , à l’affût !

A présent Je secoue et secoue encore … je laisse mon corps aller dans le sens de ses ondulations … librement

… je laisse venir le mouvement … je laisse vivre ce qui viens

Ding

Maintenant je m’arrête quelques instants … je respire 

Sans mettre des mots, sans juger, sans comparer, j’observe tout mon corps en même temps … je le sens …  en entier …   mon corps est là … avec ses picotements … ma respiration est là

… Je sens tout mon corps A présent,

je me laisse gagner par une attitude féline et joueuse … je charge pour jouer

… tout mon être  est prêt maintenant pour réagir… 

la grande réactivité est prête … je me sens unitaire

 … l’éveil … le jeu …  la joie … sont là, en même temps.

Ding

Je relâche tout maintenant … je respire librement

 J’accepte La Globalité du corps … et des sens

Ding

… j’observe tout mon corps en même temps …

Sans effort, je laisse grandir cette observation … je laisse venir l’attitude joyeuse et joueuse dans tout mon corps relaxé

Je ferme les yeux et j’écoute tous les sons qui viennent vers moi … je ne cherche pas à les reconnaitre … je le nomme pas … je les écoute juste, comme une musique … la musique de chaque micro instant …

Tout entendre en même temps … entièrement … j’accepte cette globalité … sans effort … l’attitude joueuse     et joyeuse m’aide à rester éveillé dans l’écoute

la pratique active de la tolérance  … nommée  masser le temps ou

SPEECH 

 

Masser le temps veut dire revenir, répéter le phénomène, répéter l’exercice sans juger, sans comparer.

 

Masser le temps est un exercice de pratique active de la tolérance.

Masser le temps est un exercice en cascade.

 

Pas besoin de gaspiller l’énergie sur la réflexion mentale de  ”ce qui ne va pas“.   Je me concentre donc,  à reprendre spontanément l’exercice.

 

Grâce à cette attitude j’arrive à m’harmoniser sans effort …  sans combat

 

La volonté avide est remplacée par la tolérance active.    

 

Ding

 

A présent, je peux à plusieurs reprises charger pour jouer, puis relâcher et accepter la Globalité du corps et des sens … et de nouveau charger, de nouveau relâcher et je m’accepte dans toute ma Globalité en même temps

Librement je répète maintenant ce cycle avec tolérance… comme si je massais le temps … une forme d’harmonie primordiale s’installe en moi …

Nous avons maintenant assimilé les Trois Bourgeons. Félicitations !

 

Avec ces trois clés : Charger, Globalité et Tolérance nous pouvons entrer pleinement dans ce processus de revitalisation

 

… qui parfois peut être vertigineux.

 

… Cela est tout à fait normal. 

Comprendre la mécanique de l’esprit donc la pratique méditative capable d’agir concrètement sur l’accord physique, psychique, émotionnel, nous fait gagner considérablement en autonomie . Saisir donc cette mécanique permet à nous maintenir en équilibre dynamique au quotidien.

Quelques lois universelles :

  • L’univers est dans un continuel mouvement
  • L’univers tend en permanence à s’équilibrer, malgré ses multiples interactions.

Être née dans un Univers en continuel mouvement et interaction, nous rendent chacun unique de la naissance et sur un chemin de vie unique. Se comparer à l’autre devient donc une erreur. Pour comprendre notre riche vie c’est dans notre contexte qu’on trouve la solution et non en regardant dehors ce qu’il fait l’autre.

Nous sommes donc notre propre Maitre et notre propre Disciple à la fois.

Tout ce qui se présente de l’extérieur : les experts, les professeurs, les maitres, gurus, amis, parents, etc. ce sont des outils, des propositions qui passeront sur un plan secondaire.

Sur le plan principal c’est nous, le Maitre et le Disciple, l’observateur et l’observation, qui avance, apprend, comprend pas à pas l’immense complexité de la vie.

Notre réalité filtrée par le mental : une malhonnêteté intellectuelle

Nous avons nommé tous les éléments qui font partie de notre existence. Le nom a été donne pour classifier le rapport que nous pouvons avoir avec l’objet, l’animal, etc. Le mot donc a été créé pour prêter un premier regard a l’objet et non pour considérer que nous le connaissons.

La malhonnêteté intellectuelle est arrivée au moment où on s’est laissé croire que le mot, le nom est la chose. La conséquence de ce laisse aller est que tous nos sens se sont endormis.

Nous nous réveillons le matin et nous ne voyons (un plafond, des chaises, une fenêtre, des chaussures, un lit…”) que nos propres définitions (projections) mentales que nous avons mis sur les choses et non pas la réalité. Et nous vivons encerclées de nos propres projections mentales toute la journée.

En relation avec l’extérieur (qui est dans un permanent mouvement), nos sens ne produisent plus de sensations, des accordages et des résonnances car nos perceptions sont étouffées par la théorie e la réalité.

Notre mental nous propose de courir après le temps d’être efficace et par projection asphyxie nos sens en relation avec le moment présent.   

La volonté ne peut pas changer nos habitudes

Donc, même la volonté n’est qu’une construction mentale. On se crée une image et nous essayons par la suite de la suivre. Puis on passe à côté de la vie qui se présente, chaque fois renouvelé à nous.

Car la volonté étant créé par le mental, fonctionne que par projection mentale, en isolant l’idée analysé de son contexte et de la perception.

C’est notre capacité d’observation qui nous donne la possibilité de changer.

La méditation est l’observation est la méditation

Avec une observation profonde impersonnelle on réalise tout le phénomène et on voit les erreurs qui peuvent être écartés sans effort… Cette observation naturelle c’est la méditation.

La méditation c’est observer sans volonté, c’est revenir à soi et voir les choses comme elles se présente, sans passer par aucun filtre mental.  Ce grand état de conscience puise ces forces de l’enthousiasme de la découverte de l’instant qui est toujours surprenant, toujours joueur, toujours beau.

La méditation Cunshen en pleine observation (FO+SWT Full Observation with the Senses Working Together)

  • M’unifie
  • M’aide à (me) retrouver plus de cohérence entre mes actes et mes pensées, de me voir d’une manière non fragmentée
  • Trouver l’accord harmonieux psychique, physiologique et émotionnel
  • De saisir ce qui est spécifique en moi de ma manière de faire et de saisir ce que je peux proposer aux autres
  • Comprendre qu’il y a de la place pour tout le monde
  • De retrouver plus de disponibilité face au quotidien, de devenir en quelque sorte une terre plus fertile pour cultiver des aspects intéressants de la vie qui se présente

L’Observation – Exercice 1 – Traverser le mot

Poser l’attention sur un arbre…

Le percevoir haut de la du mot qui le définit. Traverser le mot qui le désigne.

Observer avec tous les sens ouverts. Sans aucune analyse mentale, accepter le riche flux d’informations qui arrivent en même temps.

Exercice 2L’Observation Charger comme un animal prêt de combattre, mais pour jouer. Charger joyeusement  

Reprendre l’exercice 1 puis rajouter :

Changer pour jouer permet de maintenir l’attention sans effort, ni volonté

Laisser de fondre l’observateur dans l’observation… l’observation devient une seule chose.

L’équilibre est dynamique, mais une fois installé, un grand ordre opère en nous   

Et quand ça sera possible sur deux semaines à venir

Exercice 3 – La double observation

Reprendre l’exercice 2 puis :

Observer l’objet et en même temps observer ce qui change en moi pendant l’observation. Quelle résonance crée cette méditation dans mes sens, dans ma réalité ?

Sans les nommer, sans aucune analyse, mais par un contact direct : observer l’arbre avec tous les sens ouverts et s’observer, en même temps.

Observer c’est être dans l’instant, dans toute sa globalité et dans une continuelle expansion.  

Analyser c’est être dans la passée, fragmenté et dans un isolement provisoire.

La pleine observation est

  • Complètement statique: pour observer d’une maniéré totale, nous avons besoin d’arrêter toute autre préoccupation,
  • Complètement dynamique: l’acte d’observer est extraordinairement dynamique.

 

L’embarra du mental : de la négociation à la participation

Le mental ne peut pas comprendre l’acte d’observation globale, de la méditation. Pour cela que le mental d’abord négocie puis il va se fondre dans l’acte de l’observation, quand la pratique de l’observation laisse rayonner tous les sens en même temps.

 

Reste à voir : la dévotion dans la méditation laïque.

Car si on parle de la globalité des sens et de l’être, on ne peut pas ne pas considérer l’étude des sentiments les plus nobles, comme l’amour et la dévotion.  

 

Entraînement de dépannage

  • Semaine 1 : hypothalamus / la dopamine
  • Semaine 2 : système nerveux entérique / la sérotonine
  • Semaine 3 : nerf vague
  • Semaine 4 : système cardiovasculaire
  • Semaine 5 : la glande pinéale
  • Semaine 6 : la graisse brune
  • Semaine 7 : la thermogenèse et auto-synthèse, 1er exercice d’autonomie 
  • Semaine 8 : accompagner  les homéostasies
  • Semaine 9 : le Tao, l’homéostasie générale
  • Semaine 10 : l’autonomie et les notions a établir

Science

La sérotonine

(5-hydroxytryptamine (5-HT)) est un neurotransmetteur qui permet la transmission entre deux neurones. Elle est aussi appelée “hormone du bonheur”. Dosage, taux bas ou haut, médicaments… Découverte avec le Dr Yves Fouré, médecin généraliste.

Film réalisé par Alila Medical Media en Français

Des scientifiques de l’EPFL ont élucidé pour la première fois la manière dont un récepteur de la sérotonine notoirement élusif fonctionne au niveau atomique. Le récepteur transmet des signaux électriques dans les neurones, et il est impliqué dans diverses pathologies ; cette découverte ouvre donc la porte à de nouveaux traitements.

La sérotonine est un neurotransmetteur majeur, qui régule l’humeur, l’appétit, le sommeil, la mémoire, l’apprentissage et d’autres fonctions, en se liant à des protéines réceptrices spécialisées. Les récepteurs de sérotonine font l’objet de recherches depuis des décennies, mais il est difficile de percer les détails de leur structure et de leur fonction. Des scientifiques de l’EPFL viennent de faire la première simulation informatique jamais réalisée d’un récepteur de la sérotonine notoirement élusif, impliqué dans la transmission de signaux rapides dans les neurones, et qui joue un rôle central dans des troubles tels que la schizophrénie, la nausée liée aux chimiothérapies, le syndrome du côlon irritable, l’anxiété et les convulsions. L’étude est publiée dans Structure.

Les multiples visages d’un neurotransmetteur …  

De Shakespeare à Baudelaire, en passant par Mickey et Minnie Mouse, l’amour fait partie de notre quotidien. Petit ou grand, personne n’est épargné par la beauté de l’amour. Vous trouvez que l’amour est magique, et croyez que le destin opère entre vous deux ? Disons que ce n’est pas seulement le destin mais également votre cerveau qui se joue de vous et vous fait craquer pour elle ou lui.

Le cerveau d’une personne amoureuse ressemble curieusement à celui d’une personne sous l’influence de drogues. En effet, lorsque vous tombez amoureux, votre cerveau active le système de récompense en augmentant la synthèse de dopamine. Vous voulez passez des heures avec elle ou lui au téléphone, et aucun de vous deux ne veut raccrocher ? C’est la dopamine qui fait son effet, ce neurotransmetteur est également retrouvé chez les personnes ayant une addiction au sexe, à la drogue, à l’alcool ou au jeu. Il est responsable du caractère obsessif, on veut voir son amoureux(-se) le plus souvent possible.

L’autre neurotransmetteur synthétisé est la noradrénaline, c’est lui qui est responsable de l’augmentation du rythme cardiaque, on a le cœur qui palpite dès qu’on l’aperçoit,mais aussi il diminue le besoin de sommeil et d’appétit, il est caractéristique de cet état d’hyperactivité présent lorsqu’on est amoureux. La noradrénaline annule l’effet critique engendré par le néocortex: lors de cette période, il y a une négation des défauts de l’autre, d’où l’expression« l’amour rend aveugle ».

L’amour est un très bon antidépresseur naturel, puisque la molécule impliquée dans la dépression, la sérotonine est diminuée. On constate également la synthèse d’ocytocine, surnommée « l’hormone à câlins ». Lorsqu’on injecte cette hormone à deux souris, on constate le rapprochement entre ces dernières. C’est également l’hormone qui joue un rôle dans le renforcement du lien entre la maman et son petit. L’ocytocine permet de prolonger le lien dans le couple au fil du temps.

L’amour est donc une drogue antidépressive naturelle vous rendant heureux. Toutes ces hormones, neurotransmetteurs synthétisés dans le cerveau amoureux, permettent de tomber et rester amoureux. Il est vrai que passer un certain nombre d’années, avec la routine s’installant, ces hormones et ces neurotransmetteurs se stabilisent ou diminuent. C’est pour cela qu’il est conseillé de casser la routine dans un couple pour pouvoir à nouveau ressentir le plaisir de la dopamine, l’hyperactivité de la noradrénaline, et l’effet antidépresseur de la sérotonine.

Le Dr. Ludovic RONDINI est titulaire d’un doctorat en Nutrition et d’une maîtrise en Biochimie et d’un MBA spécialisé dans les métiers de la santé. Enseignant à la Faculté Libre de Médecines Naturelles et d’Ethnomédecine, Ludovic Rondini est titulaire d’un doctorat en Nutrition, d’une maîtrise en Biochimie et d’un MBA spécialisé dans les métiers de la santé. Spécialiste des antioxydants, il a fait son doctorat au sein d’AgroParisTech afin de mieux comprendre l’intérêt et le mode d’action de ces composés sur l’organisme. Depuis 2003, il a occupé des postes de Directeur Recherche et Développement et de Directeur Scientifique dans plusieurs laboratoires internationaux. Auteur de plusieurs publications scientifiques dans des revues internationales à comité de relecture, il intervient régulièrement pour former et informer les professionnels de santé sur les nouvelles avancées dans le domaine de la nutrition, de la micronutrition et de la phytothérapie.