Étape 4

E4

astrocytes

La revitalisation cérébrale et des astrocytes

La Méditation Double Observation : une méditation ondulatoire

  • comprendre comment fonctionne la mécanique de la récompense : faire une action pour recevoir quelque chose 
  • le Devenir
  • l’Unité corporelle 
  • les trois aspects de la  conscience 
  •  
  • Maitriser la mécanique de la récompense 
  • Développer le discernement des 3 manifestations de la conscience : Traverser le Mot , la Globalité et le Jeu
  • S’entrainer avec cette séance qui regroupe les progressions des séances d’avant.  
  • s’entrainer et laisser vivre au quotidien le protolanguage
  • Pratiquer le mouvement du “Dauphin” mouvement elliptique de Tai Chi pour préparer l’activation (semaine 7) des astrocytes

Développer l’aspect actif du calme 

Notre séance (27' ou plus)

En fonction du temps disponible, nous allons reprendre les respirations amples à partir du soupir, que nous avons effectué la séance de la semaine passée. Voici le lien vidéo

“Je focalise mon attention maintenant sur mon expiration, et … je laisse vivre librement mon Soupir

 … naturellement à présent j’observe le massage que le soupir crée dans mon corps à chaque mouvement“

Questions - reponses

Je noté mes impressions (5 minutes par ci par la). 

Au quotidien de cette semaine

“Neuf ans que la transe m’impose cet ordre où on sait sans savoir. Construisant un moi inédit dont j’ai essayé de ne rien nier. Les premiers gestes étaient brusques, violents. Je passais le plus clair des transes à me frapper en hurlant comme un loup. Avec des visions. Puis les gestes se sont apaisés, ils sont devenus plus harmonieux, jusqu’à ressembler à des gestes de qi gong. Aux cris d’animaux se sont ajoutés des chants, les chants amérindiens, puis un langage inconnu aux intonations de japonais, de mongol, de chinois ou d’amérindien, mais sans en être – je l’ai appelé « protolangage ». Et maintenant cette transe en dormant et cette nouvelle « entrée ».

Juste quelques minutes par jour jouer avec notre capacité de produire de la chaleur (la thermogenèse) au contact avec le froid : 

le contact avec le froid

  • Je pose mes mains, mes pieds et surtout mon visage dans l’eau froide.  
  • une fois sorti(e), j’observe avec attention comment mon corps commence à chauffer 
  • quand mon corps a est chaud je reprend le contact avec l’eau froide une deuxième fois. 

On prend contact avec l’eau froide pour réactiver notre feu interne et non pas pour une quelconque performance… 

Les ondulations du “Dauphin“ et “Tirer d’un fil”

Outils

A piocher librement

Notions

Je choisis un lieu où je ne vais pas être dérangé.

Je commence par une méditation qui agit directement sur ma perception du corps et des sens. Mon mental retrouvera un nouveau regard … et un nouvel équilibre.

D’abord        pour que la méditation puisse avoir un impact réel sur mon corps et sur mes sens,

je dois réaliser que    

le mot n’est qu’une représentation de la réalité ;

et que la réalité est bien plus complexe. 

Un arbre est bien plus complexe que le mot “arbre”

Cette méditation me met en contact direct avec la réalité, et pour cela j’ai besoin de tous mes sens éveillés, ouverts …   Tout mon être est accordé avec l’instant, plus précisément, avec chaque micro instant.

Dans la méditation je deviens un surfeur qui glisse sur les vagues   de chaque micro-instant.

C’est un équilibre en mouvement où toute activité mentale est occupée dans l’acte de la pleine observation  

Sa sera pas un effort, mais plutôt un appel … une invitation à entrer en relation vraie, avec la réalité

Mais avant de commencer cette méditation j’ai besoin d’assimiler 3 piliers,

appelés par les anciens maitres taoïstes les trois bourgeons de la Pratique.

L’attitude joueuse d’un bébé chat, ou Je charge pour jouer

A présent, dans une attitude joueuse, je me mets en condition …  un court échauffement libre … Étirements, massages  et quelques mouvement rapides

J’éveille entièrement tout mon corps … et mes sens … 

Ce n’est pas une attitude sportive, je ne me défoule pas, mais c’est une attitude animale …  Comme un félin qui charge pour jouer … 

 

Chacun de mes mouvements devient fluide et unitaire

 

 

A présent je secoue tout mon corps … librement … je secoue, j’étire et je me masse de manière à éveiller tout en moi,

dans une attitude joyeuse

… je me prépare pleinement pour jouer avec tout mon corps, et avec tous mes sens

Si quelque chose résiste en moi, spontanément je me masse, j’étire, je secoue, je respire

Massez, étirez, secouez !   Librement  … Se rendre Prêt à charger

comme si

dans quelques instants je devrais faire une acrobatie, un saut, ou une cascade avec une grande vitesse

Le corps en éveil …  ma réactivité , à l’affût !

A présent Je secoue et secoue encore … je laisse mon corps aller dans le sens de ses ondulations … librement

… je laisse venir le mouvement … je laisse vivre ce qui viens

Ding

Maintenant je m’arrête quelques instants … je respire 

Sans mettre des mots, sans juger, sans comparer, j’observe tout mon corps en même temps … je le sens …  en entier …   mon corps est là … avec ses picotements … ma respiration est là

… Je sens tout mon corps A présent,

je me laisse gagner par une attitude féline et joueuse … je charge pour jouer

… tout mon être  est prêt maintenant pour réagir… 

la grande réactivité est prête … je me sens unitaire

 … l’éveil … le jeu …  la joie … sont là, en même temps.

Ding

Je relâche tout maintenant … je respire librement

 J’accepte La Globalité du corps … et des sens

Ding

… j’observe tout mon corps en même temps …

Sans effort, je laisse grandir cette observation … je laisse venir l’attitude joyeuse et joueuse dans tout mon corps relaxé

Je ferme les yeux et j’écoute tous les sons qui viennent vers moi … je ne cherche pas à les reconnaitre … je le nomme pas … je les écoute juste, comme une musique … la musique de chaque micro instant …

Tout entendre en même temps … entièrement … j’accepte cette globalité … sans effort … l’attitude joueuse     et joyeuse m’aide à rester éveillé dans l’écoute

la pratique active de la tolérance  … nommée  masser le temps ou

SPEECH 

 

Masser le temps veut dire revenir, répéter le phénomène, répéter l’exercice sans juger, sans comparer.

 

Masser le temps est un exercice de pratique active de la tolérance.

Masser le temps est un exercice en cascade.

 

Pas besoin de gaspiller l’énergie sur la réflexion mentale de  ”ce qui ne va pas“.   Je me concentre donc,  à reprendre spontanément l’exercice.

 

Grâce à cette attitude j’arrive à m’harmoniser sans effort …  sans combat

 

La volonté avide est remplacée par la tolérance active.    

 

Ding

 

A présent, je peux à plusieurs reprises charger pour jouer, puis relâcher et accepter la Globalité du corps et des sens … et de nouveau charger, de nouveau relâcher et je m’accepte dans toute ma Globalité en même temps

Librement je répète maintenant ce cycle avec tolérance… comme si je massais le temps … une forme d’harmonie primordiale s’installe en moi …

Nous avons maintenant assimilé les Trois Bourgeons. Félicitations !

 

Avec ces trois clés : Charger, Globalité et Tolérance nous pouvons entrer pleinement dans ce processus de revitalisation

 

… qui parfois peut être vertigineux.

 

… Cela est tout à fait normal. 

Comprendre la mécanique de l’esprit donc la pratique méditative capable d’agir concrètement sur l’accord physique, psychique, émotionnel, nous fait gagner considérablement en autonomie . Saisir donc cette mécanique permet à nous maintenir en équilibre dynamique au quotidien.

Quelques lois universelles :

  • L’univers est dans un continuel mouvement
  • L’univers tend en permanence à s’équilibrer, malgré ses multiples interactions.

Être née dans un Univers en continuel mouvement et interaction, nous rendent chacun unique de la naissance et sur un chemin de vie unique. Se comparer à l’autre devient donc une erreur. Pour comprendre notre riche vie c’est dans notre contexte qu’on trouve la solution et non en regardant dehors ce qu’il fait l’autre.

Nous sommes donc notre propre Maitre et notre propre Disciple à la fois.

Tout ce qui se présente de l’extérieur : les experts, les professeurs, les maitres, gurus, amis, parents, etc. ce sont des outils, des propositions qui passeront sur un plan secondaire.

Sur le plan principal c’est nous, le Maitre et le Disciple, l’observateur et l’observation, qui avance, apprend, comprend pas à pas l’immense complexité de la vie.

Notre réalité filtrée par le mental : une malhonnêteté intellectuelle

Nous avons nommé tous les éléments qui font partie de notre existence. Le nom a été donne pour classifier le rapport que nous pouvons avoir avec l’objet, l’animal, etc. Le mot donc a été créé pour prêter un premier regard a l’objet et non pour considérer que nous le connaissons.

La malhonnêteté intellectuelle est arrivée au moment où on s’est laissé croire que le mot, le nom est la chose. La conséquence de ce laisse aller est que tous nos sens se sont endormis.

Nous nous réveillons le matin et nous ne voyons (un plafond, des chaises, une fenêtre, des chaussures, un lit…”) que nos propres définitions (projections) mentales que nous avons mis sur les choses et non pas la réalité. Et nous vivons encerclées de nos propres projections mentales toute la journée.

En relation avec l’extérieur (qui est dans un permanent mouvement), nos sens ne produisent plus de sensations, des accordages et des résonnances car nos perceptions sont étouffées par la théorie e la réalité.

Notre mental nous propose de courir après le temps d’être efficace et par projection asphyxie nos sens en relation avec le moment présent.   

La volonté ne peut pas changer nos habitudes

Donc, même la volonté n’est qu’une construction mentale. On se crée une image et nous essayons par la suite de la suivre. Puis on passe à côté de la vie qui se présente, chaque fois renouvelé à nous.

Car la volonté étant créé par le mental, fonctionne que par projection mentale, en isolant l’idée analysé de son contexte et de la perception.

C’est notre capacité d’observation qui nous donne la possibilité de changer.

La méditation est l’observation est la méditation

Avec une observation profonde impersonnelle on réalise tout le phénomène et on voit les erreurs qui peuvent être écartés sans effort… Cette observation naturelle c’est la méditation.

La méditation c’est observer sans volonté, c’est revenir à soi et voir les choses comme elles se présente, sans passer par aucun filtre mental.  Ce grand état de conscience puise ces forces de l’enthousiasme de la découverte de l’instant qui est toujours surprenant, toujours joueur, toujours beau.

La méditation Cunshen en pleine observation (FO+SWT Full Observation with the Senses Working Together)

  • M’unifie
  • M’aide à (me) retrouver plus de cohérence entre mes actes et mes pensées, de me voir d’une manière non fragmentée
  • Trouver l’accord harmonieux psychique, physiologique et émotionnel
  • De saisir ce qui est spécifique en moi de ma manière de faire et de saisir ce que je peux proposer aux autres
  • Comprendre qu’il y a de la place pour tout le monde
  • De retrouver plus de disponibilité face au quotidien, de devenir en quelque sorte une terre plus fertile pour cultiver des aspects intéressants de la vie qui se présente

L’Observation – Exercice 1 – Traverser le mot

Poser l’attention sur un arbre…

Le percevoir haut de la du mot qui le définit. Traverser le mot qui le désigne.

Observer avec tous les sens ouverts. Sans aucune analyse mentale, accepter le riche flux d’informations qui arrivent en même temps.

Exercice 2L’Observation Charger comme un animal prêt de combattre, mais pour jouer. Charger joyeusement  

Reprendre l’exercice 1 puis rajouter :

Changer pour jouer permet de maintenir l’attention sans effort, ni volonté

Laisser de fondre l’observateur dans l’observation… l’observation devient une seule chose.

L’équilibre est dynamique, mais une fois installé, un grand ordre opère en nous   

Et quand ça sera possible sur deux semaines à venir

Exercice 3 – La double observation

Reprendre l’exercice 2 puis :

Observer l’objet et en même temps observer ce qui change en moi pendant l’observation. Quelle résonance crée cette méditation dans mes sens, dans ma réalité ?

Sans les nommer, sans aucune analyse, mais par un contact direct : observer l’arbre avec tous les sens ouverts et s’observer, en même temps.

Observer c’est être dans l’instant, dans toute sa globalité et dans une continuelle expansion.  

Analyser c’est être dans la passée, fragmenté et dans un isolement provisoire.

La pleine observation est

  • Complètement statique: pour observer d’une maniéré totale, nous avons besoin d’arrêter toute autre préoccupation,
  • Complètement dynamique: l’acte d’observer est extraordinairement dynamique.

 

L’embarra du mental : de la négociation à la participation

Le mental ne peut pas comprendre l’acte d’observation globale, de la méditation. Pour cela que le mental d’abord négocie puis il va se fondre dans l’acte de l’observation, quand la pratique de l’observation laisse rayonner tous les sens en même temps.

 

Reste à voir : la dévotion dans la méditation laïque.

Car si on parle de la globalité des sens et de l’être, on ne peut pas ne pas considérer l’étude des sentiments les plus nobles, comme l’amour et la dévotion.  

 

Entraînement de dépannage

Science

Santé – Les étonnants pouvoir du nerf vague

Dans le chapitre santé du jour, notre chroniqueuse santé nous parle du nerf vague, le plus long du corps humain. Il part de la tête et revient dans l’abdomen et agit comme un chef d’orchestre sur notre corps.

Film réalisé par Alila Medical Media en Français

NERF VAGUE ET PARASYMPATHIQUE : pourquoi et comment les activer

Le nerf vague et le système nerveux autonome parasympathique jouent un rôle crucial dans notre bien-être et notre santé : capacité à être calme, reposé, heureux, à bien gérer le stress, bonne capacité digestive, bon transit, santé cardiovasculaire, vitalité, immunité… la liste est longue. Je vous proposer un peu d’explication sur le nerf vague et le système nerveux, puis quelques outils pratiques, faciles à mettre en pratique, pour renforcer et équilibrer son nerf vague et donc son système nerveux parasympathique.

Le nerf vague, c’est quoi?

Il s’agit d’une paire de nerfs crâniens constituée à 80% de fibres nerveuses sensorielles qui transmettent les informations de nature chimique, mécanique et thermique issues de nos organes internes jusqu’au cerveau. Les fibres restantes, elles, font le chemin inverse en véhiculant des commandes issues de notre cerveau à destination de l’ensemble de nos viscères. Ainsi, le nerf vague aide à la récupération physiologique en favorisant le sommeil, le calme émotionnel, le bon fonctionnement digestif et immunitaire. Il est donc impliqué dans l’adaptation à notre environnement et plus largement dans notre santé.

Plus long nerf du corps, le nerf vague est au cœur de la communication entre le cerveau et nos organes internes. Le stimuler serait bénéfique pour notre santé, notamment pour lutter contre l’inflammation.

Sensations de satiété, de douleur, augmentation du rythme cardiaque, sécrétions des glandes… Sans que nous ne nous en rendions compte, le système nerveux autonome échange constamment des informations et des commandes entre le cerveau et les différents organes du corps, comme le cœur, le poumon et les intestins. Au sein de ce système : le nerf vague, qui fait partie du système de régulation parasympathique et dont l’activité est prédominante quand nous sommes au repos.

Une fonction essentielle du nerf vague est la régulation de l’état inflammatoire de l’organisme. En agissant sur le système immunitaire, il permet d’empêcher un emballement inflammatoire.

Récemment, une technique appelée neurostimulation du nerf vague a été proposée pour exploiter ses propriétés anti-inflammatoires. À l’aide d’un neurostimulateur, elle consiste à stimuler les fibres du nerf vague pour en renforcer son activité. Cette méthode pourrait être utilisée dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques, des troubles fonctionnels et des douleurs chroniques. Dans le cas de la maladie de Crohn et de la polyarthrite rhumatoïde, des études pilotes ont montré l’efficacité de la neurostimulation vagale. Celle-ci pourrait aussi prévenir et réduire les effets liés au stress, comme les états de stress post-traumatiques ou le burnout, voire limiter les effets secondaires de traitements médicamenteux. « Nous nous intéressons de près à la prévention des troubles physiques et mentaux liés au stress chronique, et dans le cadre des pathologies chroniques, aux rechutes inflammatoires et au prolongement des périodes de rémission. Toutefois, les essais thérapeutiques dans ce domaine sont encore peu nombreux », constate Sonia Pellissier, physiologiste à l’Université Savoie Mont-Blanc.

Le nerf vague, également nommé nerf pneumogastrique, constitue la dixième paire de nerfs crâniens, intervenant dans de nombreuses fonctions de l’organisme.

Anatomie du nerf vague

Nerf mixte. Le nerf vague est composé de fibres nerveuses motrices, sensitives et végétatives (1)(2).

Nerf pair. Au nombre de deux, les nerfs vagues sont situés de chaque côté du corps (2).

Innervation. Le nerf vague est le nerf crânien qui couvre la plus grande partie de l’organisme, du cerveau jusqu’à l’abdomen (2)(3).

Branches. Au cours de son trajet, le nerf vague se divise en différents rameaux innervant de nombreux organes (3) :

  • Branches cervicales. Au niveau de la portion cervicale, le nerf vague donne un rameau méningé, un rameau auriculaire, des rameaux pharyngiens, des rameaux cardiaques supérieurs et le nerf laryngé supérieur.
  • Branches thoraciques. Au niveau du thorax, le nerf vague donne des rameaux cardiaques inférieurs, des rameaux bronchiques, des rameaux œsophagiens et le nerf laryngé inférieur.
  • Branches abdominales. Au niveau de l’abdomen, le nerf vague donne des rameaux gastriques, des rameaux gastriques, des rameaux cœliaques et des rameaux rénaux

 

Fonctions du nerf vague

Fonction motrice. Le nerf vague a notamment un rôle moteur sur certains muscles du voile du palais, du pharynx et du larynx.

Fonction sensitive. Le nerf vague assure la sensibilité du voile et de la base de la langue, du pharynx, du larynx et de l’épiglotte.

Fonction végétative ou autonome. Le nerf vague est notamment impliqué dans les réactions autonomes de l’appareil cardio-vasculaire, trachéo-broncho-pulmonaire et digestif. Cette activité végétative est liée à la sécrétion d’acétylcholine lors de la stimulation du nerf vague. Cette substance est un neuromédiateur, c’est à dire qu’elle permet la transmission des messages entre les neurones. Son action permet par exemple le ralentissement de la fréquence cardiaque, la contraction de certains muscles du tube digestif, la contraction des bronches ou la sécrétion acide gastrique (4).

Pathologies du nerf vague

Compte-tenu de la longueur du nerf vague et des différents organes innervés, une lésion de ce nerf peut se traduire par différents effets dont notamment :

  • Elle correspond à un ralentissement du rythme cardiaque. Cette arythmie cardiaque peut être due à l’activité du nerf vague.
  • Syncope vagale. Aussi appelée malaise vagal, cette syncope correspond à une perte de connaissance brutale et brève. Souvent bénigne, elle est due à une stimulation excessive de la fonction végétative du nerf vague, responsable du ralentissement du rythme cardiaque (5).
  • Ulcère gastroduodénal. Il résulte d’une inflammation de la paroi gastrique (ulcère gastrique) ou du duodénum, première partie de l’intestin (ulcère duodénal). La sécrétion acide gastrique, régulée par le nerf vague, peut favoriser l’apparition d’ulcère.
  • Des troubles de la parole peuvent être constatés suite à une lésion du nerf vague, et plus généralement des rameaux pharyngiens.
  • Épilepsie. Elle se caractérise par des influx nerveux anormaux au niveau du cerveau (6).

 

Traitement du nerf vague

  • Traitement médicamenteux. En cas d’ulcère gastroduodénal, certains médicaments peuvent être prescrits pour diminuer l’acidité et traiter l’infection : antibiotiques, antihistoriques, antiacides.
  • Pratiquée si le traitement médicamenteux ne suffit pas en cas d’ulcère gastroduodénal, cette intervention chirurgicale consiste à sectionner partiellement ou totalement le nerf vague au niveau de l’abdomen.
  • Rééducation orthophonique. En cas de dysphonie et si le nerf n’est pas totalement sectionné, une rééducation orthophonique sera mise en place.
  • Traitement chirurgical. En dernier recours, une intervention chirurgicale sera pratiquée.

 

Stimulation du nerf vague.

En fonction du diagnostic, différentes méthodes de stimulation du nerf vague (manœuvres vagales) peuvent être pratiquées.

 

Examens du nerf vague

  • Examen clinique. L’étude des différents symptômes peuvent permettre d’identifier une atteinte du nerf vague.
  • Exploration électro physiologique. L’électromyogramme permet d’étudier l’activité électrique du nerf vague et d’identifier de potentielles lésions.
  • Électrocardiogramme. Ce test permet d’enregistrer l’activité électrique du cœur afin de détecter des anomalies.
  • Imagerie médicale. Des examens complémentaires peuvent être réalisés pour confirmer le diagnostic : radiographie, IRM cérébrale, IRM abdominale, scanner cérébral et rachidien, scanner thoracique, scanner abdominal etc.
  • Historique et symbolique du nerf vague

 

La découverte de l’acétylcholine, sécrétée lors de la stimulation du nerf vague, a permis de grands progrès en neurologie, notamment dans la compréhension de la neurotransmission. Cette révolution médicale a valu aux deux scientifiques Henry Hallet Dale et Otto Loewi le prix Nobel de physiologie en 1936 « pour leurs découvertes à propos de la transmission chimique des impulsions nerveuses » (7).

E1

DOPAMINE

Observer la mécanique de la récompense

La double observation et la méditation fonctionnelle. Entrer dans le processus capable de nous relier en profondeur : calme, joie dans la diligence. Garder un bon rythme … 

  • Les notions et un nouveau regard sur notre processus de revitalisation
  • Comprendre la démarche de la méditation fonctionnelle
  • Le mouvement elliptique et l’équilibre dynamique   
  • Le calme dans l’apnée,
  • Étirements,
  • Méditation profonde 
  • Le Dauphin
  • L’Unité corporelle
  • Le bon rythme au quotidien
  • Les bases de la méditation fonctionnelle
  • Le soupir et la focalisation : l’apnée basse

La revitalisation de

NOS OUTILS NATURELS

Par la dynamisation de nos capacités cognitives innées 

Savoir aller dans le sens de notre ergonomie

L’employer avec aisance, efficacement et sans efforts

Faire

Pass vidéo : rgyes

Pour commencer, faire quelques mouvements ondulatoires de Tai Chi, de danse, ou d’une expression qui va dans le sens de l’ergonomie du corps en mouvement, des perceptions, des émotions, de l’imagination, de notre réalité, de ce qui émerge à l’instant.

On peut aussi prendre deux, trois mouvements de Tai Chi et les combiner, en toute liberté, comme une danse

  • Le dauphin / Tirer d’un fil
  • Poumons / Reins
  • Le Phénix
  • Les Trois Sphères
  • L’Arbre

Allongé au sol : Étirements libres

Je relâche le souffle puis je me laisse guider par ce qui arrive dans mon corps.

Je laisse mon corps s’étirer librement… un mouvement en amène un autre…

Le Devenir 

Maintenant tout mon corps s’étire en même temps… il devient de plus en plus grand.

A la fin de mon étirement global je laisse venir une grande inspiration.

Je demeure quelques instants dans cet étirement.

Le Soupir & les Apnées (je mets l’accent simplement sur le soupir)

Relâcher tout, en même temps.

Un soupir arrive naturellement.

Accompagner cette expiration et le massage qu’elle crée, jusqu’à l’apnée basse.  

Prendre le temps de rester dans cet état, profiter du confort, du calme que l’apnée procure.  

Laisser naitre naturellement l’inspiration. Comme un élan pour le prochain soupir.

Demeurer quelques instants dans l’apnée haute… l’étirement est là  

Soupirer à nouveau … observer le massage que le soupir produit dans le corps

Apnée basse …  Déguster le calme

Prendre une inspiration

Demeurer en apnée haute quelques instants

Soupir… relâchement… aller dans le sens du massage respiratoire … je plonge

L’apnée amène le calme

L’inspiration arrive maintenant

Étirement félin  

Relâchement … soupir …

A nouveau apnée

Puis respiration normale

Le sourire intérieur

Maintenant je laisse vivre le sourire intérieur dans mes respirations.

Ce sourire est aussi le début d’un bâillement

C’est un état naturel que nous avons dès le plus jeune âge, quand l’insouciance était toujours présente.

Le sourire intérieur est comme un baromètre qui me fait comprendre les multiples états subtils de stress existant en moi.

Quand j’accompagne ce sourire, le stress part. Un état de confort et de massage revient.

L’apnée naturelle

A présent, je peux accompagner mon souffle jusqu’à ses limites.

Le sourire intérieur est là, à chaque respiration.  

De massage en massage, j’apprends comment me déplacer dans ma respiration jusqu’à l’apnée.

L’apnée est en fait un mouvement profond, plus lent et plus calme.

L’apnée basse (les poumons se vident d’air) m’appelle à plonger dans mes profondeurs… un calme méditatif s’installe… le mouvement respiratoire est lent mais toujours là.  

L’apnée haute permet à m’étirer encore et encore… avec cette attitude féline, un sentiment de recommencement arrive dans tout mon corps.

 

Soupir … apnée basse … inspiration … apnée haute …

Soupir … apnée basse … inspiration … apnée haute …

Soupir … apnée basse … inspiration … apnée haute …

Soupir … apnée basse … inspiration … apnée haute …

Respiration normale

A présent, dans un mouvement fluide de va-et-vient je prends une grande inspiration et aussitôt je laisse venir un soupir (expiration) suivi aussitôt par une inspiration, puis le soupir fluide arrive …

 

L’APNÉE BASSE & CALME MÉDITATIF

Maintenant je prends une grande inspiration, je laisse venir un soupir profond. J’accompagne ce soupir qui m’aide à plonger dans l’apnée.

Je demeure par pur plaisir et sans forcer, le plus longtemps possible dans l’apnée basse.

C’est l’occasion de profiter d’un calme profond… D’une méditation perçue par tout mon corps. 

Le calme nourrit la magie du silence intérieur… ce silence nourrit l’insouciance et la joie… je me retrouve à la source de mes ressources… 

APNÉE HAUTE AVEC RÉSONANCE HAUTE

Pleine Inspiration

Apnée haute résonance Haute

APNÉE HAUTE AVEC RÉSONANCE BASSE

Pleine Inspiration

Apnée haute résonance Basse

Est une pratique d’observation hyper-consciente qui harmonise toutes mes fonctions vitales 

Nous allons pratiquer cette méditation le plus possible et tout au long de la journée.

Le but est de bien s’imprégner de cette pratique au quotidien pour revenir au contact direct avec la réalité

et profiter de la fraicheur joyeuse que cette belle gymnastique d’esprit et des sens offre

La Méditation Fonctionnelle se pratique avec une attitude d’apprentis joyeux et curieux.

Chaque fois pour la première fois. 

Sentir tout le corps en contact avec le sol

Observer le va-et-vient de la respiration.

Le sourire intérieur est présent dans chaque souffle.   

Accompagner le Sourire Intérieur.

Le laisser se déployer dans tout le corps.

Tout le corps est un sourire… mes sens aussi…

Laisser venir l’Insouciance

A présent je me donne le droit d’exister sans aucune condition

Rien à faire … à chercher … à obtenir …

Je suis ici … exactement où je devrais être … rien à négocier, ni avec le passé, ni avec le futur.

A présent j’écoute tous les sons autour de moi, sans les nommer, sans les définir.

Comme une musique … la musique de chaque micro-instant

J’observe cette musique

J’observe maintenant l’effet que cette musique crée en moi

Maintenant j’écoute avec le corps aussi … chaque vibration … chaque sensation …

Observer le changement que cette musique produit en moi … observer la résonance intérieure

Regard intérieur

Maintenir l’observation interne et laisser venir lentement, lentement la vue…

Double observation  

Fin

 

La psychomotricité de la plus grande vitesse. Charger de tout son être comme un félin, prêt à rebondir.

Début : Étirement complet et simultané de tout le corps en même temps.

Mon corps devient de plus en plus grand

Dans tout mon corps en même temps, je laisse venir la sphère.

Je déplace ma sphère à 45° vers la droite.

Là elle devient une position de garde de combat harmonieuse, souple et disponible.

A présent je me prépare, je charge pour envoyer une directe de droite le plus vite possible.

Je reste dans cet état de disponibilité sans lancer mon coup.  

Cet état me permet de rester éveillé sans aucun effort mental ni de volonté.

Ma réactivité est prête et accordée. Un gainage naturel apparait dans tout le corps.

Tout relâcher

Encore une fois

Encore une fois

Encore

Encore

 

J’offre les acquis et les bienfaits de cette séance pour le bien de tous les êtres.

CONCLUSION

Une méditation fonctionnelle produit un état de conscience augmentée qui s’accompagne du phénomène d’homéostasie (autorégulation) au niveau :

  • Des systèmes vitaux
  • Des neurotransmetteurs
  • Des sécrétions hormonales 

Des mécanismes de pensées, dans :  

  • L’activité mentale
  • La perception de la réalité

La méditation fonctionnelle fait appel aux trois aspects de la Conscience qui sont :

  1. Comprendre que le mot n’est pas la réalité – se réjouir de la qualité de fraicheur dans la rencontre avec la réalité
  2. Accepter la Globalité – comprendre la cohérence des mouvements des éléments existants dans la réalité
  3. Assimiler notre capacité à charger pour jouer, nommée aussi l’Attitude du Chat Joueur – profiter de l’éveil des sens et de l’énergie capable de soutenir ma méditation sans aucun effort. 

NOTIONS

Qu’est-ce qu’une résonance ?

La 1ère Résonance : Je prends une apnée haute (plein d’air dans mes poumons) et en même temps une résonance haute (mes bras tapent le ciel). Mon corps se relâche pour que l’onde oxygénée puisse résonner dans mon corps.

La 2ème Résonance : A nouveau je prends une apnée haute et en même temps, une résonance basse (mes mains ensemble secouent des dés au niveau de Dan Tien).
Ici ma pression d’oxygène monte vertigineusement dans la tête et derrière les yeux.
C’est une supra-oxygénation de la glande pinéale. Profiter de cette oxygénation sans trop forcer la pression artérielle.

Au quotidien de cette semaine

Observer pleinement (méditation fonctionnelle) la mécanique du désir. Comment le désir née de la peur et comment la peur engendre le désir. C’est la Dopamine qui œuvre a ceci. C’est ni bon ni mauvais. Nous allons le comprendre pleinement avec tous nos sens ouverts, sans jugement, dans un entraînement quotidien, de manière à s’imprégner pleinement de ce fait.

Pourquoi ?

  • Par se que un grand nombre de désirs nous projettent en dehors de nos besoins profonds et constructifs.
  • Par se que c’est par la nous pouvons lâcher une grande partie de nos conditionnements.
  • En comprenant cette mécanique nous aurions les outils nécessaires pour prévenir et accompagner aussi bien nous que ceux de notre entourage.
  • En toute simplicité pratiquons tous les jours la méditation de la double observation de manière à s’imprégner profondément. C’est le bios de cette imprégnation qui va apporter la consistance et la force nécessaire pour que les habitudes et les peurs crées par le mental puisse sécher comme les feuilles mortes d’un arbre dans une belle jour d’automne.

Juste quelques minutes par jour jouer avec notre capacité de produire de la chaleur (la thermogenèse) au contact avec le froid : 

le contact avec le froid

  • Je pose mes mains, mes pieds et surtout mon visage dans l’eau froide.  
  • une fois sorti(e), j’observe avec attention comment mon corps commence à chauffer 
  • quand mon corps a est chaud je reprend le contact avec l’eau froide une deuxième fois. 

On prend contact avec l’eau froide pour réactiver notre feu interne et non pas pour une quelconque performance… 

SAVOIR

Impressions

Je noté mes impressions (5 minutes par ci par la). 

Science

Les effets de la dopamine

La dopamine a pour effet d’augmenter l’initiative, le plaisir sexuel, mais aussi l’agressivité. Ses effets sont contrebalancés par ceux de la sérotonine. Les drogues augmentent l’activité de la dopamine, ce qui explique l’effet addictif.

Film réalisé par Véronique Kleiner.
Production : Inserm/Universcience/CNDP/Picta Productions 2013, avec le soutien de la MILDECA et le soutien de l’investissement d’avenir (Estim).

La dopamine est émise par certains neurones dans les synapses, espaces situés entre les neurones. Elle se lie à des récepteurs situés sur d’autres neurones, permettant ainsi la transmission de l’information d’un neurone à l’autre. Mais il existe différentes sortes de récepteurs, et l’effet de la dopamine varie selon le neurone qui l’émet, et le récepteur qui la reçoit – ou ne la reçoit pas.

La dopamine joue un rôle dans :

  • l’attention,
  • le fonctionnement des reins et du cœur,
  • dans l’inhibition de la synthèse de prolactine (et donc interrompre la production de lait maternel).
  • dans les addictions, l’amour et le plaisir sexuel. 

En effet, la dopamine est libérée par notre cerveau lors d’expériences que celui-ci associe au plaisir, et en particulier lors de la consommation de drogues. C’est pourquoi on la surnomme “hormone du plaisir“.

Trop de dopamine : quelles conséquences et que faire ?

Tu es accro à tes applis ? Tous les matins après Twitter, tu checkes tes flammes sur Tinder. Pas de métro sans YouTube ou Candy Crush. Instagram est irrésistible, Facebook addictif, t’es accro à Snapchat… et tu pètes les plombs quand t’as plus de batterie pour Uber. T’inquiète pas c’est normal. Toutes ces applis sont conçues pour te rendre complètement addict en activant dans ton cerveau la molécule responsable du plaisir, de la motivation et de l’addiction… la dopamine !