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L'attitude d'un chaton joueur

“charger“ l’attitude psychomotrice de la totale disponibilité

Armand Florea

On nomme « charger » la capacité animale à créer l’état de maximum disponibilité sensorielle, cognitive et motrice pour d’exprimer des mouvements coordonnés et intégrés face à un danger, dans un état de stress donnée.

Charger fait partie de l’exercice qui prépare chaque individu à éveiller et à vérifier son potentiel d’adaptabilité et de renouveler avec sa spontanéité grâce dans cet état multi-potentiel.

Les animaux et les humains chargent oui pour se battre, ou pour jouer.     

Le phénomène de “charger“ est un mécanisme d’alerte, donc un mécanisme de stress contrôle spontané. 

C’est un processus d’une grande importance pour la revitalisation, la coordination globale, la connaissance de soi.

L’acte de “charger“ est aussi un processus d’éveil de pleine conscience, qui ne peut se produire que par l’accordage de tous les sens et toute la corporalité a un moment donné.

C’est dans ce moment de globalité complète et auto-harmonisé que l’activité mentale peut fondre dans l’action de pleine conscience.

Un phenomene complexe au niveau neurophysiologie

Dans ce phénomène d’autorégulation (compétence fondamentale utilisée pour faciliter le rétablissement (Rapp & Goscha 2006) et la modulation sensorielle le cerveau est sollicité à plusieurs niveaux :

  • des neurones du globus pallidus qui ont une relation forte entre l’activité neuronale et le mouvement
  • du colliculus supérieur (CS) situé au sein du tronc cérébral est une structure sous-corticale bilatérale, située sur le toit dumés-encéphale. Son rôle est de diriger les récepteurs sensoriels de la tête vers des objets d’intérêt : donc d’affuter les perceptions lies à la tête.
  • des neurones du colliculus supérieur (SC) qui ont la capacité remarquable de répondre à plus d’une entrée sensorielle unique et de synthétiser les informations dérivées de différents canaux sensoriels.
  • du système vestibulaire, organe sensoriel barosensible, situé dans l’oreille interne, qui contribue à la sensation de mouvement et à l’équilibre
  • du striatum qui est une structure nerveuse située sous le cortex, qui est impliqué dans :
    • le mouvement volontaire,
    • la motivation alimentaire ou sexuelle,
    • la gestion de la douleur (via le système dopaminergique)
    • la cicatrisation
    • la régénérescence de certains tissus cérébraux